
La sortie de Fanon réalisé par Jean-Claude Barny s’est faite dans une relative indifférence. Au-delà d’une promotion quasiment inexistante, le film a été très peu distribué. Tandis que certains y voient un boycott, d’autres invoquent des choix éditoriaux. Trois semaines après sa sortie, le biopic n’en reste pas moins largement invisibilisé — à l’image du grand homme dont il retrace le combat : Frantz Fanon.
Avec Tarantula, Willy Chavarria transforme le vêtement en manifeste politique. Entre coupes sculpturales et références aux identités latines, le designer américain d’origine mexicaine compose une ode à la dignité et à la résistance.
DeBÍ TiRAR MáS FOToS rend hommage à son île natale et dénonce la gentrification qu’elle subit.
De quoi rappeler les photos scolaires, en mieux.
La marque au crocodile vert s’est récemment associée à Maison Château Rouge pour présenter le premier acte d’une capsule en commun. Dans une vidéo remplie de reférences significatives, avec pourinvités spéciaux Jocelyn “le Bachelor” et le rappeur Jolagreen23 devant la Tour Eiffel, les deux marques ont annoncé la collab sur Instagram.
Des expositions solo et collectives à découvrir à Paris en décembre.

EDITORIAL
Dans cette courte série portrait, une dualité se crée entre cette jeune artiste et son anxiété omniprésente qui semble parfois même réconfortante. Le regard des autres, sont les premiers mots qui lui viennent à l’esprit lorsque je lui demande de se décrire.
Qu’on la suive pour ses créations sous le label Louhaichy, pour ses tenues associant caftans et casquette des Yankees ou pour ses vidéos à cœur ouvert : The diary of a North African Girl in Her 20’s, on constate rapidement que Zina Louhaichy crée un espace d’expression pour les personnes issues de la région MENA et de sa diaspora dans tout ce qu’elle entreprend. Dans ce nouveau projet, la créative new-yorkaise d’origine italo-marocaine joue des marqueurs culturels avec lesquels elle a grandi pour proposer les séries d’autoportraits BLADI (بلادي) et DIASPORA PASSPORT (جواز سفر الشتات). Il est ici question d’établir, au-delà de l’expression, de nouvelles formes de représentation.
Que signifie “home” lorsqu’on change de pays, de langue et de repères ? Avec Home of Irony, l’artiste coréenne Hyewon Mia Lee explore cette quête d’appartenance en associant expériences intimes et poésie. Présentée du 1er au 31 mars au Pavillon des Canaux dans le cadre du festival POP MEUFS 2025 — MAISON PLUR·IEL, son exposition dessine un chez-soi qui dépasse les frontières visibles.
Pour son premier numéro, la revue portée par le média Bissaï et les éditions Faces Cachées parle de langue et d’identité. Le recueil, entre témoignages personnels et analyses, donne avec bienveillance la voix aux personnes issues des diasporas. Echange avec Thu-An Duong et Chiguecky Ndengila, fondatrices de Bissaï et de Face B.
Rencontre avec Rita L’Oujdia à quelques jours de la sortie de son nouvel EP, h.u.b.
L'artiste basée entre Marseille et Beyrouth discute de sa relation au Liban, de la résilience individuelle versus collective et de la photographie comme résistance. Beirutopia, plus qu’un simple regard sur la violence, est une quête pour comprendre comment nous l’observons et la vivons à travers l’image.
Tantôt chroniqueuse, curatrice, organisatrice d’évènements, mais toujours autrice, Zoubida Yasmine Tabti, aka La Wesh Littéraire, nous fait part d’un bout de son univers. Un monde rempli de kebabs (littéraires) où l’on dit wesh avec des fleurs.